Fuzz épileptique, riffs schizophrènes, rythmique minimaliste et chant prédicateur. RIMEL coule, noir...
On nous avait prévenu qu'avec ces trois là, le boucan pourrait être sévère.
C'est chose faite avec les huit brûlots rock bruitiste qui composent le tout premier album de RIMEL. Le terrain de jeu du trio est chaotique, tourmenté, on rode sur les terres arides ou boueuses de Loop, Jesus And Mary Chain, Unsane, Jesus Lizard, Disappears ou même Young Gods.
L'idée tordue de monter un tel projet en pleine période de confinements et autres restrictions est née de trois esprits non moins dérangés…À savoir : deux ex Davy Jones Locker (un des groupes phare de la scène noise hexagonale des années 80/90) et un batteur mercenaire au groove frénétique. Optu, sans concessions et n'ayant que pour seule ambition d'asséner son sonic trip à qui voudra bien l'entendre...
Intoxication au plomb garantie.